Le deuxième tome de la bande dessinée « Gala », créée par Julie Birmant et illustrée par Clément Oubrerie, nous plonge au cœur de la tumultueuse et fascinante rencontre entre l’artiste surréaliste Salvador Dalí et Gala, muse et future épouse. Cet ouvrage, publié chez Dargaud, continue sur la lancée d’un premier tome captivant, explorant en profondeur les débuts artistiques de Dalí à Paris dans les années 1920 et 1930, le tout enveloppé dans l’atmosphère vibrante du Montparnasse artistique.
Un contexte parisien électrique
Au coeur du Paris des années 20, alors que les courants artistiques bouillonnent et se confrontent, Salvador Dalí, jeune artiste timide mais déjà marqué par une personnalité excentrique et un style unique, fait irruption sur la scène. Accompagné de figures emblématiques telles que Picasso, Éluard, Breton, Miró, et Magritte, Dalí trouve un terrain fertile pour mûrir son art et défier les conventions du surréalisme et de la modernité.
La fuite devant le succès
Dans un moment aussi surréaliste que ses œuvres, Dalí s’échappe précipitamment de la première projection du film « Le Chien Andalou », une collaboration avec Luis Buñuel, ignorant que ce film deviendrait un succès retentissant et un pilier de l’histoire du cinéma expérimental. Ce geste impétueux témoigne de la complexité de Dalí, partagé entre la timidité et l’audace.
L’arrivée de Gala
La véritable transformation de Dalí s’amorce avec l’arrivée de Gala, la compagne du poète Paul Éluard. Avec une présence qui irradie et intrigue, Gala devient rapidement le pivot central de la vie et de la créativité de Dalí. Leur rencontre n’est pas simplement un coup de foudre; elle constitue un basculement profond dans la vie et l’œuvre de Dalí. Gala devient sa muse, son gestionnaire, et, par-dessus tout, la clé de son univers surréaliste.
Un amour au cœur du surréalisme
À travers des planches poétiquement dessinées et scénarisées, le tome révèle comment Gala est entrée non seulement dans la vie de Dalí mais aussi dans son art, devenant l’inspiration de plusieurs de ses pièces les plus provocatrices. Cette union, aussi controversée qu’inspirante, est dépeinte avec une sensibilité qui nous permet de comprendre en profondeur ce que Gala a apporté à Dalí : une nouvelle perspective sur le monde et sur lui-même.
Le deuxième tome de « Gala » ne se contente pas de raconter une histoire d’amour ou de décrire une époque révolue; il nous transporte littéralement dans un voyage au cœur des tumultes émotionnels et artistiques de l’une des figures les plus iconoclastes de l’art moderne. Chaque case, chaque dialogue nous rapproche un peu plus de l’essence d’un homme qui, au contact de Gala, a trouvé la véritable étendue de son génie.
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