Dans ce 29ème numéro de Polyhedron, plongeons dans l’univers fascinant de GROGNARDIA. Entre histoire du jeu de rôle et analyses pointues, découvrons ensemble ce qui a fait de ce jeu un incontournable pour les passionnés. Préparez-vous à un voyage captivant au cœur de la culture ludique !
Une Publication Surprenante et Humoristique
Le numéro de mai 1986 du magazine Polyhedron a eu la particularité de proposer une édition axée sur l’humour, différant ainsi de ses publications habituelles. La couverture, créée par Tom Wham, promettait déjà des moments de légèreté et de divertissement. Ce numéro, initialement prévu pour le premier avril, célèbre le poisson d’avril avec un enthousiasme manifeste, bien que cette approche n’ait pas su convaincre tous les lecteurs.
Des Contenus Variés
Au cœur de ce numéro, la section « Notes from HQ » se concentre sur des informations éphémères relatives à la RPGA (Role Playing Games Association) et annonce les Gamers’ Choice Awards. Ces récompenses se distinguent en laissant les joueurs eux-mêmes élire les meilleures productions ludiques de l’année, une initiative saluée pour son inclinaison démocratique.
Par ailleurs, Skip Williams revient avec « The Lighter Side of Encounters II », une suite à son travail de l’année précédente. L’article puise son intérêt dans l’originale mise en scène des campagnes AD&D menées par l’équipe de TSR à Lake Geneva. Les anecdotes racontées, bien que ne prêtant pas forcément à rire de manière isolée, trouvent leur charme dans le contexte partagé entre amis rôlistes.
Scénarios et Articles Ludiques
Le scénario « The Camel’s Nose » de Mike Selinker occupe une place centrale dans ce numéro, s’étendant sur 16 pages. La trame narrative, qui suit les aventures de personnages prégénérés traversant un désert avec un chameau parlant, est saturée de jeux de mots et d’humour forcé. Bien que l’intention soit clairement de divertir, cette approche a divisé l’audience.
Les discussions entre Feargall l’All-Noxious et Greenhorn sur l’écologie de Tiamat combinées aux enchantements parodiques de Rick Reid montrent une volonté de prendre à la légère les traditions du jeu de rôle. Cependant, ces tentatives d’humour ne sont pas toujours appréciées par tous les lecteurs, mettant en lumière la subjectivité du comique.
Apports Thématiques et Critiques
James M. Ward explore dans « The Gods of the Gamma World Game » des personnages exagérés tels que Ren et Tobor le robot, rappelant les figures légendaires de Paul Bunyan ou Pecos Bill plutôt que des dieux traditionnels. Cette exploration, quoique intéressante, est affublée de statistiques de jeu qui peuvent sembler déroutantes et superflues.
La section finale avec « Savage Sword of Lugnut the Barbarian » tente de parodier les récits de type Conan le Barbare, mais la réception s’avère mitigée, mettant en avant la difficulté de trouver un équilibre dans l’humour qui puisse plaire à un large éventail de lecteurs.
En résumé, ce numéro de Polyhedron démontre un effort notable pour insuffler un esprit de légèreté et de jeu, malgré une réception partagée. Les expériences telles que celles-ci sont essentielles pour tester les limites de contenu dans la communauté rôliste, et montrent que l’humour, bien qu’universel, reste profondément personnel.
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