Polyhédron : Numéro 30 : GROGNARDIA, à la découverte d’un monde fantastique

Dans le monde de l’imaginaire, chaque numéro du Polyhédron recèle des trésors insoupçonnés. Plongeons ensemble dans le trentième opus, dédié à l’univers envoûtant de GROGNARDIA. Préparez-vous à un voyage épique où se mêlent mystères et aventures fantastiques, guidés par la plume experte des maîtres conteurs de ce prestigieux magazine.

Un voyage final dans l’édition de Polyhédron

Dans l’univers fascinant des jeux de rôle, chaque magazine a son histoire unique qui mérite d’être racontée. Aujourd’hui, permettez-moi de vous transporter à travers les pages de la dernière édition que j’ai eue en main : le numéro 30 de Polyhédron, datant de juillet 1986. Comme le sablier de l’été s’écoulait, mon abonnement touchait à sa fin et avec lui, une page se tournait sur une période significative de ma vie de lycéen et fan de jeux de rôle.

La couverture captivante et son héritage artistique

Roger Raupp, un artiste remarquable, a donné vie à la couverture de cette édition. Son œuvre dépeint si vividement les six personnages de l’aventure « Nienna & Friends », débutant ainsi « The New Rogues Gallery ». Cette rubrique permettait aux membres de partager leurs personnages et NPC (Non-Player Characters) les plus intrigants. Des figures telles que Nienna, la combattante demi-Drow, ou encore Rhodara Larith, la mère clerc de Nienna, n’étaient pas de simples illustrations, mais des fenêtres ouvertes sur les récits épiques d’autres joueurs.

La démographie des magiciens dans un monde de fantaisie

Le casse-tête des démographies dans Dungeons & Dragons a été brillamment exploré par Roger E. Moore dans « In Search of the 12th Level Mage ». Analyser les données démographiques du set World of Greyhawk et les comparer aux indications du AD&D Dungeon Masters Guide a permis de conjecturer sur la rareté des personnages de haut niveau, en particulier des magiciens. Une telle dissection des statistiques offrait aux joueurs non seulement de précieuses données pour la création de leur monde, mais stimulait également la réflexion autour de la structuration des aventures et des adversaires.

Défense et renouveau du Guerrier

La perspective donnée par Brian Leikam dans « In Defense of the Lowly Fighter » invite à reconsiderer le rôle et l’appréciation des combattants dans D&D. Remettant en question l’étiquette de « banalité » souvent associée à cette classe, l’article plaidait pour un regain de reconnaissance de ces héros sans magie.

Renaissance magique et nouvelles créations

La section « Beware the New Golems » a offert un vent de nouveauté avec la présentation de quatre types inédits de golems : cuivre, chêne, laiton et ombre, ce dernier ne pouvant être créé que par les illusionnistes. Chaque ajout servait à enrichir l’arsenal disponible pour les meneurs de jeu, leur donnant de nouvelles façons de surprendre et de défié leurs joueurs.

En refermant les pages de ce numéro historique de Polyhédron, on ne peut s’empêcher de ressentir une certaine nostalgie mélangée à un profond respect pour l’impact et l’inspiration que ce magazine a pu apporter à ses lecteurs à travers les années. L’aventure peut avoir pris fin pour cette publication, mais les mondes qu’elle a aidé à façonner continuent de vivre dans les imaginations de tous ceux qu’elle a touchés.